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La Médiocrité du Noir Occidental: Entre Standardisation de la Négritude et Déclin Culturel (Le Cas du Hip-Hop)

Assa Traoré/VOA

Les questions relatives à l’immigration nous font oublier que, depuis bientôt cinquante ans après les vagues d’immigration de masse de familles ouest africaines et maghrébines en Europe à la chute des anciens empires coloniaux africains, de nouvelles générations sont nées.

Par mépris des institutions européennes à leur égard, ces groupes qui se suivent au fil de l’histoire ne partagent pas les mêmes origines, ne proviennent pas du même milieu social, mais ces derniers furent soumis à la violence du rejet qui s’est traduite par la mise en place d’un système politique paternaliste et raciste qui les englobe dans la même caste.

Près de cinq décades après l’arrivée de ce premier bloc migrant, et en raison d’un changement politique fulgurant dans le bloc occidental européen, l’héritage laissé par ces individus est plus qu’alarmant. En plus de n’avoir jamais rien crée de nouveau car toujours soumis, manipulés par les institutions les méprisant pour ce qu’ils sont, c’est une perte d’identité totale à laquelle ces individus, âgés entre cinquante et trente ans aujourd’hui sont confrontés.

Comment trois générations prometteuses ont-elles pu avoir sombré dans une telle médiocrité identitaire et culturelle?

Standardisation de la Négritude

Rokhaya Diallo incarne la médiocrité intellectuelle franco-africaine et est une grande supportrice du concept de globalisation de la négritude basée sur un concept afro-américain qui ne colle pas à la condition africaine française./Babelio

Les fils d’immigrés arrivés en Europe de l’ouest de manière massive dès le début des années 1970 n’avaient aucune chance d’espérer atteindre les sommets en raison de leur origine. S’ils n’appartiennent pas tous aux mêmes régions africaines, et n’ont pas les mêmes racines, ces individus proviennent tous de la culture de l’échec, étant eux-mêmes les fruits de la défaite des politiques indépendantistes africaines. Puisque leurs parents furent invités à migrer en Occident afin d’y être exploités par un nouveau système capitaliste, leurs enfants ont été des dépossédés ayant été incapables, en raison de leur provenance historique, de dominer afin de s’imposer.

En ce sens, ces derniers ont évolué en suspension, dans l’attente d’une reconnaissance constante des autorités blanches occidentales à leur égard. Si nous savons que, malgré les malaises des banlieues françaises dans les années 1980 et 1990, des troubles faisaient déjà rage, il est important de reconnaitre que ces jeunes fils d’immigrés étaient sur le point de devenir des Français à part entière au début du nouveau millénaire. Toutefois, cette réalité fut altérée par la violence du 11 septembre 2001, mais aussi par l’arrivée d’une deuxième vague de réfugiés africains parqués dans les cités dont la descendance sera partagée entre la négritude mondialisée, une sous-culture des capitales africaines et l’horreur de la sphère des banlieues.

En plus de leur suspension et de leur incapacité à dominer leur propre récit car descendants de parents ayant une mentalité de soumission, car conditionnés à l’acceptation de l’exploitation, les jeunes des années 1980 et 1990 se sont tournés vers ce qui fut présenté comme l’exemple ultime de modèle de réussite pour un étranger: la culture noire américaine, soit la recette de l’accession au capitalisme pur et dur pour le minoritaire nègre issu du monde européen occidental.

Le Noir Américain, même pour l’Européen le plus raciste, n’est pas comme les autres du tout.

S’il est méprisé aux Etats-Unis, les Afro-Américains demeurent malgré tout la première minorité du pays le plus puissant au monde. Les ancêtres de ces derniers ont non seulement bâti les Etats-Unis, mais ils versèrent également leur sang, par l’esclavage et la guerre, pour cette nation.

Les Noirs Américains contribuèrent grandement aux fondations culturelles et artistiques du monde occidental. Bien que descendants de déportés, ils parvinrent à créer une nouvelle cuisine, mais à surtout développer de nouveaux genres musicaux, tels que le jazz, la soul, le blues, le rock and roll, la country et bien évidemment, le hip-hop. Ce groupe ethnique particulier devint donc l’un des piliers fondateurs de la culture occidentale.

Puis, ces derniers sont utilisés comme un modèle aux yeux des institutions blanches européennes, et ce même dans le combat pour la liberté, puisque le Noir Américain n’est plus un Africain.

Il est un être déstructuré qui passa d’Africain à celui d’un citoyen noir de peau, mais assimilé. Il est un Occidental par excellence, croit dans l’importance du capitalisme, parle l’anglais et ne porte plus, dans la majorité, son essence africaine.

Puisque les sociétés européennes occidentales avaient fait de leurs immigrés des êtres invisibles qui ne pouvaient espérer être représentés à la télévision dans les années 1980 et 1990, le Noir Américain qui devint millionnaire, chanteur, danseur, acteur, mannequin, politicien avant les autres, fit office de figure d’admiration pour toute une génération de descendants d’immigrés africains vivant en Europe de l’ouest.

Ces derniers aspiraient également à entrer dans le même prisme d’intégration, pensant à tort que le Noir Américain représentait la parfaite association entre l’Africain et le monde occidental. Ainsi, ces jeunes, imitaient, respectaient et s’appropriaient les cultures afro-américaines, surtout par le biais du hip-hop.

On fit alors face à une standardisation de la négritude.

En effet, là où les fils d’immigrés d’Europe de l’ouest provenaient de différentes régions du continent africain, aux racines et ethnies plurielles, tout comme à l’époque de l’esclavage, ces différences furent effacées, et ces gens devinrent des Noirs. À ceux-là on eut appris à se dissocier d’une culture africaine perçue comme inférieure, “blédarde”, afin d’imiter et de considérer les Etats-Unis et le Noir Américain comme le véritable exemple concernant le futur du Noir en Occident.

Cette standardisation de la négritude, vide ces fils d’immigrés de leur essence africaine car elle est un processus de blanchiment en tout.

Elle permet aussi d’établir des ponts politiques improbables, à l’image de l’association de Rokhaya Diallo et Assa Traoré, à des pseudo-leaders afro-américains comme Patrisse Cullors, co-fondatrice du mouvement frauduleux, Black Lives Matter.

Cette association ne fait aucun sens dès lors que l’expérience du descendant d’immigré en Europe de l’ouest diffère entièrement de celle de l’Afro-Américain qui a connu l’esclavage et la torture sur le sol américain où il fut déporté.

On eut donc appris à des générations d’enfants d’origine africaine en Europe de l’ouest, aux parents défaillants et incapables de leur transmettre une véritable connaissance de leurs racines car étant eux-mêmes brisés et en proie à la survie économique, à se tourner vers le Nord afin de connaître le salut, mais non vers un Sud, ou même vers la culture de leur terre d’acceuil blanche européenne afin de se forger un héritage solide.

L’Africain de l’ouest fut donc soit exposé à l’excellence noire américaine, ou à ce qui fut présenté comme un “primitisme” noir africain (par les africains eux-mêmes), issu de la sphère du sud.

Puisque les politiques occidentales de mondialisation furent mises en place dès les années 1980, et alors que les nations européennes occidentales commencèrent peu à peu à perdre leur culture au profit de l’avancée technologique et du capitalisme de masse, ce vide spirituel, humain et culturel qui rongeait ces sociétés occidentales, affecta bien évidemment l’Occidental dans son évolution humaine, mais surtout la minorité, car déjà écrasée et amoindrie par sa position. Les membres de cette dernière sont encore plus vides et sans ressources émotionnelles que la majorité blanche.

Tout d’abord, le Noir Africain écrasé dans la sphère occidentale s’est toujours considéré, dans son vide total, comme un véritable représentant de la culture africaine, jugeant le Blanc inférieur car ayant perdu son essence. À dire vrai, par la pauvreté spirituelle de sa lignée familiale issue de l’échec historique, l’Africain d’Europe occidentale se noyait déjà dans le chaos total de son héritage.

Pire encore, son envie d’imiter la culture afro-américaine ne fit que renforcer cet échec dès lors que cette culture noire américaine fut bâtie sur le vide d’êtres ayant été lavés de leur identité africaine après des siècles d’esclavage.

Ainsi, dans le prisme du capitalisme de masse et de la mondialisation, c’est aussi la création d’un concept de négritude noir global qui incluerait toutes les populations afro-descendantes dans le même sac, avec pour dominants ultimes, les Noirs Américains, eux-mêmes dégénérés.

Cette standardisation se révèle par une fausse croyance qui laisserait penser que l’histoire noire américaine serait celle de tous, que la pensée, la culture afro-américaine serait l’affaire de tous.

Si l’histoire a prouvé, même en temps de l’esclavage qu’il était possible aux populations afro descendantes d’Europe de créer une culture de l’entre-deux juste basée sur l’origine africaine et la culture du pays occidental choisi (pensons ici à Alexandre Dumas qui représenta cette dichotomie et contradiction sociale et raciale), la culture noire occidentale formée dans les années 80 s’apparentait davantage à l’émergence d’un vide profond.

Le Cas du Hip-Hop

Beyoncé et son époux Jay-Z, deux agents dégénérés afro-américains pourtant perçus comme les dieux des Noirs occidentaux, à l’identité et à la culture imprégnées de médiocrité/Kevin Mazur, Getty Images

En 2008, Eric Zemmour, auteur et politicien raciste d’extrême droite affirmait sur un plateau télévisé français son mépris pour le rap, qu’il qualifia de musique “d’analphabètes” et de “sous-culture”. Selon lui, le hip-hop, au même titre que le rock, ne peut pas être considéré comme une culture plurimillénaire semblable à la française.

Si ces propos furent intéprétés comme une ultime attaque du politicien à l’égard des populations immigrées qu’il méprise au plus haut point, une part de vérité demeure.

Avec l’émergence du gangsta rap dès la fin des années 1980, et à l’âge d’or du rap français au milieu des années 1990, de nombreux parents africains, pourtant méprisés par leurs enfants, s’offusquaient de cette nouvelle musique aux paroles réductrices qu’ils associaient aux activités de grand banditisme.

Du côté afro-américain, les parents noirs issus des générations plus anciennes rejetaient également le gangsta rap. Le grand Ray Charles confessa au début des années 2000 sur le plateau télévisé de Thierry Ardisson son dégout pour le rap, notamment en raison des paroles sexistes et de la violence promue. Si Zemmour utilisa cette réalité afin d’attaquer un groupe qu’il déteste, le fond de sa pensée fut réel.

En bientôt cinquante ans d’existence, la culture hip-hop a prouvé être plus dégénératrice qu’autre chose, passant alors d’un rap conscient de la fin des années 1970, à une promotion de la déstruction du Nègre par tous les moyens.

En réaction aux propos d’Eric Zemmour, le rappeur Akhenaton, né Philippe Fragione, Marseillais d’origine napolitaine décida de s’exprimer à son tour lors de ses apparitions médiatiques.

Fils de militants communistes, Fragione est un grand supporter de la culture hip-hop.

Ce dernier fut révolté par les mots pourtant véridiques d’Eric Zemmour concernant le statut du rap.

Mais, malgré sa colère, Akhenaton demeure, comme la plupart des Blancs issus du mouvement de gauche, un paternaliste. En effet, s’il promeut l’idée que le hip-hop est une culture valide, au même titre que la française, que la rwandaise ou que l’algérienne, car ayant voyagé aux Etats-Unis dans les années 80 en tant que Blanc privilégié, par la chanson Paese sortie en 2001 pour l’album Sol Invinctus, nous comprenons alors que l’argument du rappeur ne peut pas être accepté dès lors que le musicien connait ses lignées et l’histoire de son peuple d’origine.

Il est un Blanc, ayant conscience de son passé, et non pas un descendant d’immigrés africains noirs ayant été soumis à des décennies de blanchiment et de perte identitaire.

Il peut donc vivre dans un équilibre en tant qu’humain dans le prisme de la transmission culturelle, tout en profitant d’une sub-culture musicale présentée comme valide à des groupes noirs déracinés sans aucune structure et héritage.

Pourtant, cette dégénérescence culturelle mise en avant par Beyoncé, Nicki Minaj, Cardi B, Jay-Z ou Kanye West, est soutenue par les Noirs eux-mêmes, aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe occidentale, car noire. Dans un manichéisme politique improbable, les groupes noirs d’Occident imaginent le Nègre comme un être naturellement opprimé méritant d’être protégé de la violence du Blanc, sans reconnaître qu’en plus de la violence des institutions blanches, le Nègre est le premier danger pour le Nègre. En ce sens, la violence du vide culturel noir occidental est promue et acclamée dès lors que les hommes et femmes qui en sont à la tête, sont Noirs. Ils ne sont donc pas perçus comme des êtres mauvais faisant la promotion de l’horreur auprès des leurs, mais comme des modèles à suivre, surtout lorsqu’au fil des années, la défaillance parentale dans les milieux pauvres et immigrés africains s’est profondément dégradée, les descendants trouvant alors dans ces célébrités décadentes, des modèles à suivre en tout.

Dr. Dre, Mary J Blige et Snoop Doggy Dog au Superbowl de 2022. La culture “hip-hop” a laissé place à des individus âgés de plus de cinquante années refusant de se comporter comme des adultes, car issus d’une sub-culture abrutissante qui réduit l’esprit de ceux qui en font partie/NFL Getty Images

De plus, incapables de sortir de leur sphère de déstruction, les membres issus de la culture hip-hop sont également étrangers à l’envie de grandir, de mûrir. De ce fait, une génération entière de cinquantenaires, aussi bien aux Etats-Unis qu’en France se différencie par son attitude dès lors que ces êtres se comportent comme les éternels adolescents en émerveillement devant l’avènement de MTV qu’ils furent par le passé. Ainsi, des hommes et des femmes, blancs ou noirs, tels que Mary J.Blige, DaBrat, Angie Martinez, ou Rohff, Kery James, Seth Gueko ou Lacrim demeurent bloqués dans le cycle infernal de l’adolescence car n’ayant jamais rompu avec la sphère de réduction dans laquelle ils furent placés.

Cette confiance des Nègres à l’égard de leurs idoles afro-américaines, n’est que la continuité des premiers mouvements de standardisation de la négritude ayant début dès les années 80, le profil afro-américain étant le modèle par excellence.

À dire vrai, la majorité des fils d’immigrés africains vivant en France et issue des générations 1970, 1980 et du début des années 1990 est brisée, vidée et sans culture car bloquée entre la suspension de leur histoire familiale tragique, la mondialisation agressive et le capitalisme violent qui contribuent tous trois à la destruction de la culture et de l’essence originelle des individus.

Jermaine Dupri et DaBrat, deux eternels adolescents/Prince Williams for WireImage

Les Noirs défenseurs de la culture hip-hop agissent ainsi après avoir été faussement exposés à l’idée selon laquelle cette sub-culture représentait un espace d’acceptation dans lequel ils auraient pu s’épanouir. En réalité, cette sub-culture n’est qu’une insulte à l’égard des Noirs Américains et des Noirs d’Europe dès lors qu’elle les présente comme des êtres incapables, pauvres, comme de grands enfants immatures obsédés par la culture de l’amusement et du sexe. À ceci s’ajoute une improbable idéologie qui viserait à accuser toute personne reniant le rap de racisme, et ce, même si les premiers à avoir rejeté ce genre étaient les parents afro-américains et africains.

Si le hip-hop débuta dans la résistance et dans la conscience, il fut aussi mêlé à la culture de la légéreté et de l’amusement. Cette cohabitation ne pouvait durer sur le long terme puisqu’il est impossible de servir deux maîtres, deux courants de pensées qui s’opposent naturellement.

L’un allait bien évidemment finir par surpasser le second. Et malheureusement, c’est la culture d’abrutissement qui finit par être imposée à la majorité.

Le Double Jeu des Blancs de Gauche Vis-à-Vis Du Rap:

Entre Paternalisme et Impérialisme

Vincent Cassel/Getty Image

Au Portugal, aucun rappeur noir ne peut espérer percer. Si des milliers de jeunes Cap-Verdiens, Guinéens ou Angolais savent rapper, ces derniers ont conscience que leur carrière ne pourrait surpasser les murs de leurs ghettos. Toutefois, si ces Africains lusophones étaient unis, un réseau musical pourrait bien évidemment se former afin de renforcer leur présence.

À Lisbonne, ce sont les rappeurs portugais blancs qui prennent la première place et sont visibles. Puisque ces derniers ont grandi dans les cités pauvres de la capitale portugaise, leur proximité à la culture cap-verdienne leur permit d’apprendre à parler le kriolou, langue d’origine du Cap-Vert, qu’ils utilisent pour écrire leurs paroles rap au détriment de vrais musiciens cap-verdiens.

Par racisme, les institutions portugaises étant profondément colonialistes et séparatistes vis-à-vis des habitants de leurs anciennes colonies, choisissent toujours des visages blancs pour représenter le hip-hop. Même lorsqu’il s’agit de musique africaine lusophone, selon les témoignages de nombreux Africains de Lisbonne, des danseurs blancs sont mis en avant à la place des Noirs.

Le cas du Portugal est bien plus différent de celui des Noirs de France, il est vrai.

Si ces derniers se plaignent de la violence policière, ce qu’ils endurent est bien plus inférieur à la brutalité à laquelle les jeunes Cap-Verdiens de Lisbonne peuvent être exposés.

En France, deuxième pays consommateur de rap au monde, les visages noirs sont omniprésents, mais les leaders des labels demeurent blancs.

Pire encore, un véritable réseau de presse spécialisée dans la culture hip-hop en France existe, mais les têtes demeurent également blanches françaises.

Ces journalistes, souvent issus des sphères d’extrême gauche et de gauche, sont les premiers à mettre en avant la supposée puissance de la culture hip-hop qu’ils affectionnent. Leur attirance pour l’image du Nègre bandit s’apparente à un nouvel exotisme colonial à travers lequel un Blanc privilégié de gauche se rêverait à une vie plus excitante qu’il transposerait dans le regard du Nègre brutal. Dans leur milieu d’écriture, ou dans leurs structures de radio ou de presse écrite, ces penseurs de gauchistes refusent l’idée d’engager des auteurs noirs, car cherchant à non seulement intellectualiser une sous-culture venue du bas créee par des Noirs démunis, mais à blanchir le propos afin de s’accaparer le tout.

Les auteurs des livres sur le hip-hop français sont tous blancs, et ne proviennent jamais des cités françaises. Ils sont souvent des intellectuels issus de familles bourgeoises aimant l’exotisme de la vie du banlieusard.

Puisque le Nègre des banlieues est un perdu vidé de toute essence, il peine à s’affirmer en tant que tel, et trouve dans le Blanc de gauche qui promeut sa sous-culture, une aide. Ce Blanc de gauche appartient au rang des “bons blancs”, opposés aux mauvais, plutôt de droite.

Toutefois, ce Blanc de gauche à l’image d’un Vincent Cassel et de son frère Rockin’Squat du groupe Assassin, demeure un paternaliste qui joue double jeu.

S’il promeut constamment une culture de destruction auprès des Nègres qui le considèrent comme un frère de coeur car les acceptant dans leur dégénérescence identitaire et culturelle, ce même Blanc gauchiste sait faire la parfaite distinction entre la culture et la sous-culture. Il flanera dans les musées, lira des ouvrages à la pensée poussée, connaîtra sa culture valide, mais sera le premier à pousser les descendants d’immigrés à demeurer dans la médiocrité, insinuant que cette sub-culture hip-hop est la meilleure chose qu’ils puissent produire, car leur portant, au même titre que le Blanc de droite, un mépris profond.

Par Victoria “VKY” Kabeya, Tous Droits Réservés, 2023.

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