
Je n’ai donc jamais vu le visage de Kamtchouang, hormis cette peinture faite pour le jour de ses funérailles.
Nous sommes aujourd’hui, le 22 avril, ou le jour d’anniversaire de Loïc Kamtchouang.
Il aurait eu 28 ans, mais sa vie fut écourtée à l’été 2018, lorsqu’un groupe de sauvages noirs l’ont lynché dans les rues de Belleville. J’ai travaillé sur son histoire et ai publié un petit essai dessus en 2019 intitulé LE SANG DE LOIC KAMTCHOUANG. J’avais appris que son oncle maternel chez qui il vivait le maltraitait. Et au moment du drame, Kamtchouang avait été mis à la rue par cet oncle qui le faisait dormir au sous-sol de leur immeuble. Il n’avait plus aucun repère, mais était un bon gars. Il ne fut jamais impliqué dans les histoires de gangs, mais fut frappé à mort lors d’une rixe qui opposait les jeunes de la Grange aux Belles à ceux d’un autre quartier où il vivait. Il était présent au mauvais endroit au mauvais moment.
Son meurtre prit place à une période où une voisine avait réussi à lui trouver un travail et un logement, mais il n’en profita jamais.
La mort de Loïc m’a non seulement brisée intérieurement, mais elle m’a définitivement dégoûtée de la communauté africaine de France sur le plan politique et de ses activistes. Kamtchouang eut le malheur de mourir au moment où le mouvement BLACK LIVES MATTER était hijacké en France par le clan Assa Traoré/Rokhaya Diallo que les deux femmes mirent en comparaison avec les cas de violence policière en France, bien que les violences américaine et française diffèrent fortement.
Ce dégoût m’est apparu plus flagrant dès lors que les activistes que j’ai voulu contacter à l’époque pour traiter du cas de Loïc m’ont clairement dit que ce problème n’était pas assez intéressant puisque des cas similaires aux siens arrivaient tous les jours dans les banlieues.
En d’autres termes, les activistes noirs français considéraient que la mort de Loïc n’était pas assez capitalisable sur le plan financier et qu’on ne pouvait pas tirer grand profit médiatique également.
Adama Traoré, bien que criminel notoire condamné plusieurs fois par la police, attirait bien plus les regards pour ces groupes politiques de noirs corrompus puisque sa mort impliquait supposément la violence d’un policier BLANC. Ainsi, le sensationnalisme qui oppose la violence blanche contre le corps noir devait être exploité à tout prix. Toutefois, ces mêmes activistes blacks de France continuaient de feindre la sincérité quant à un faux combat pour la justice quand le but principal fut la capitalisation morbide de la violence nègre et l’exposition médiatique.
J’ai compris que toutes ces personnes en colère qui réclamaient justice souhaitaient simplement être acceptées, aimées et intégrées dans les rangs de ceux qu’ils prétendaient combattre.
Je voue une haine profonde envers ces activistes noirs de France, surtout en tant que Belge car les Blacks de France ont des opportunités que nous, Belges, n’avons pas tant nos dominants nous méprisent.
Je me suis battue pour Loïc, mais ce garçon a eu le malheur de ne pas être assez capitalisable.
Depuis, je n’oublie jamais cette date du 22 avril en imaginant le jeune garçon qu’il aurait pu être. Aurait-il eu une épouse? Des enfants? Qu’aurait-il fait?
Les gens ont préféré penser que le problème partait simplement de la violence de l’homme blanc envers le noir, sans comprendre que les Noirs en Occident sont des êtres profondément violents qui s’attaquent entre eux en raison de leur folie historique. Cela, ils ne veulent pas le voir.
Repose en paix Loïc, même s’il n’y a jamais vraiment eu de justice pour toi.
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Par Victoria “VKY” Kabeya. Tous Droits Réservés 2023